Intelligence artificielle
Maintenant que la pandémie de la COVID-19 est essentiellement derrière nous, d’autres sujets semblent plus populaires dans les revues scientifiques et la presse grand public. Le mois de mars dernier a été particulièrement fébrile dans le domaine de l’intelligence artificielle (AI) à l’occasion de l’arrivée sur nos ordinateurs des dernières versions de robots conversationnels comme la version 4.0 de ChatGPT. Ces nouveaux outils soulèvent autant d’enthousiasme que d’inquiétudes.
Le défi semble de taille, entre autres, pour le milieu de l’éducation où la possibilité de détecter dissertations et examens rédigés à l’aide de ces robots devient une tâche titanesque, voire impossible. Voici donc en vracet en désordre, quelques lectures réalisées dans les derniers mois.
Ce qui me ramène aux intrusions de cette technologie dans le domaine scientifique et médical, pour le meilleur et le pire. Un article entièrement écrit par ChatGPT et contenant 30 références a été accepté pour publication dans la revue Innovations in Education and Teaching International après révision par 4 experts (humains…). L’auteure principale (D.R.E Cotton) était une personnalité connue du domaine de l’éducation en Angleterre et elle avait pris bien soin de cacher cette information qui portait justement sur les défis posés par le trichage en éducation!
Mon premier réflexe de baby boomer a été que c’est possible dans des disciplines parfois qualifiées de « sciences molles ». Mais l’équipe anglaise n’est probablement pas la première à utiliser l’IA pour produire des articles scientifiques.